lundi 28 février 2011

Parution du volume 8 des Fragments du Blog de t@d


Ce huitième volume des Fragments du Blog de t@d, regroupe les principales contributions qui sont parues sur le blog de juillet 2010 à février 2011.

Ces textes sont répartis dans différentes rubriques : Penser (apports à la réflexion sur le tutorat à distance) ; Pratiquer (retours de pratiques) ; Regards sur (à propos de textes parus sur le tutorat) ; Témoignage ; varia (traitement de thèmes connexes au tutorat).

J'espère que vous trouverez du plaisir et de l'utilité à leur lecture.

Je vous rappelle que le Blog de t@d est largement ouvert à tous ceux qui souhaitent s'exprimer sur le tutorat à distance.

Cordialement,
Jacques Rodet

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dimanche 27 février 2011

Suite au sondage sur les outils des tuteurs à distance


Suite aux tentatives de comparaison que j'ai fait entre les résultats du sondage "Les outils des tuteurs à distance" et l'enquête "êtes-vous un étudiant 2.0?", Caroll-Ann Keating qui a piloté cette dernière nous fait parvenir ce commentaire.

Merci à elle pour les précisions apportées !


Bonjour Jacques,

Il m’apparaît important de préciser, à priori, que les étudiants de la TÉLUQ ont été questionnés sur l’expérience qu’ils avaient de l’utilisation des logiciels sociaux du Web 2.0 dans un sens large et non pas nécessairement dans le cadre de cours à distance. On peut donc difficilement ici comparer l’expérience des tuteurs que tu as questionnés avec celle des étudiants de la TÉLUQ. En effet, si on reprend que plus de 70% des étudiants de la TÉLUQ utilisent les réseaux sociaux, ils ne le font certainement pas dans des cours à distance offerts à la TÉLUQ. En fait, nous n’exploitons pas encore de réseaux sociaux dans les cours de la TÉLUQ quoique certains puissent être des « amis » de la TÉLUQ sur Facebook. Par ailleurs, je ne connais pas tout ce qui se fait dans les autres universités québécoises mais je serais très surprise d’apprendre qu’on utilise les réseaux sociaux dans plusieurs cours. C’est donc dire que les liens à établir entre les répondants-tuteurs et répondants-étudiants par rapport à leur âge ou à leur nationalité me paraît difficile à faire.

Je te souligne qu’à la TÉLUQ, nous venons de débuter une expérimentation avec les réseaux sociaux (Plate-forme Elgg dédié à l’éducation et comportant de nombreux outils, tels forums, wikis, blogues, signets sociaux, etc.) dans un de nos cours de comptabilité; ceci dans le cadre de la recherche sur les logiciels sociaux que nous menons avec d’autres partenaires et dans laquelle s’inscrit le sondage que nous avons réalisé à la TÉLUQ. Nos partenaires du Québec – l’Université de Montréal et le Cégep@distance - ont de l’avance sur nous, avec l’expérimentation dans plusieurs cours de la plate-forme Elgg. Je te réfère à cet effet à un article fort intéressant de Martine Chomienne, du Cégep@distance. http://clic.ntic.org/cgi-in/aff.pl?page=article&id=2174

Un résultat du sondage de la TÉLUQ que je veux partager avec les tuteurs de ton blogue est que plus de la moitié des répondants souhaitent rencontrer leur tuteur et leurs pairs en mode synchrone, de même qu’à utiliser la visioconférence Web. Le potentiel de la vidéo favorise sans contredit le sentiment de proximité, de complicité et de présence entre l’étudiant et le tuteur, si important dans la dimension socioaffective de la relation tutorale à distance. De plus, plusieurs études confirment que le sentiment de présence chez l’étudiant augmente la persévérance et la réussite étudiante. Conséquemment, ma première recommandation, suite aux résultats de notre sondage, serait d’offrir cette possibilité dans nos dispositifs de formation et de mettre tout en œuvre pour que nos étudiants et nos tuteurs l’utilisent le plus en plus, et le plus efficacement possible.

Finalement, puisque le sondage de la TÉLUQ nous indique clairement que plus un étudiant est expérimenté avec les logiciels sociaux, plus il est intéressé à les utiliser pour apprendre dans les cours, ma deuxième recommandation serait d’exploiter de plus en plus de logiciels sociaux dans les cours tout en le faisant de façon graduelle. Ceci, dans le but premier de familiariser les étudiants et de former – par ricochet – les tuteurs. On peut prendre en compte en outre que les étudiants (et les tuteurs) seront tout comme nous de plus en plus exposés aux logiciels sociaux.

Voilà pour quelques réactions… en te remerciant encore Jacques pour ta contribution importante à l’amélioration de l’encadrement des étudiants à distance et à toute la réflexion que tu suscites sur la formation à distance en général. Son avenir me paraît prometteur et rempli de plusieurs défis pour tous les artisans que nous sommes.

Caroll-Ann Keating


lundi 21 février 2011

Résultats du sondage "les outils des tuteurs à distance"


Je tiens à remercier toutes les personnes (66) qui ont participé à ce sondage dont la question était "Quels sont les outils de communication que vous utilisez dans le cadre de vos interventions tutorales à destination des apprenants à distance ?" Les résultats obtenus sont les suivants :

Un outil utilisé quasi unanimement par les répondants : le mail.

Le mail est l'outil qui est utilisé par le plus grand nombre de répondants puisque 64 sur 66 soit 97% y ont recours pour leurs interventions tutorales. A contrario du discours qui fleurit çà et là sur l'archaïsme de cet outil, les tuteurs le plébiscitent largement. Il faut bien reconnaître que le mail reste un mode de communication facile et accessible pour les usagers de la formation à distance. Ces avantages liés à son caractère asynchrone et le fait qu'il puisse supporter des échanges individuels et collectifs expliquent certainement ce résultat.

Un deuxième groupe d'outils utilisés par les 2/3 des répondants : le forum, le téléphone et les messageries instantanées.

Le forum (45 votes, soit 68%), le téléphone (44 votes, soit 66%) et les messageries instantanées telles que Skype ou MSN (42 votes, soit 63%) sont des outils utilisés par les 2/3 des répondants.

Le forum, présent dans la plupart des plateformes de e-learning, se révèle un outil adapté tout autant pour diffuser des informations sur le déroulement de la formation que pour supporter des activités d'apprentissage. Le fait que ce soit également un des outils les plus anciens explique que son usage soit répandu.

Le téléphone, outil historique du tutorat en formation à distance reste d'un usage fréquent malgré son coût bien que celui-ci puisse se révéler très abordable dans les offres de différents opérateurs téléphoniques. Le fait de pouvoir échanger de manière synchrone, en bénéficiant de la voix de son interlocuteur, reste un avantage indéniable de cet outil. Il permet tant de réaliser le premier contact avec l'apprenant que de lui apporter des réponses rapidement, au moment où le besoin s'en fait sentir.


Les messageries Skype et MSN constituent une alternative au téléphone moins onéreuse pour effectuer des interventions synchrones. De plus elles permettent d'utiliser la communication écrite, l'échange de documents et supporte la vidéo dès lors que les interlocuteurs sont équipés d'une webcam. L'enregistrement de la communication peut également se révéler utile. Si ces messageries talonnent le téléphone, il est probable que leurs fonctionnalités plus développées leur permettront, dans un proche avenir, de le dépasser et peut-être de le marginaliser. Ceci prendra néanmoins plus de temps pour les régions où le débit internet est insuffisant ou instable.

Un troisième groupe d'outils utilisés par une majorité de répondants : Le chat et la classe virtuelle.

Le chat est un outil ancien et malgré ses limites, seul l'échange textuel est autorisé, il recueille 36 votes, soit 55%. Le fait de pouvoir enregistrer le verbatim des échanges est certainement apprécié. Si le sondage ne nous renseigne pas sur le fait que ces échanges soient effectués par 2 ou plusieurs personnes en même temps, les retours d'expériences ont montré qu'au delà de 5 participants et sans règles de fonctionnement, la communication par chat devient difficile. De plus, cet outil se révèle fréquemment chronophage. Son avenir est incertain. Sera-t-il encore utilisé longtemps tout seul ou plus probablement comme une modalité intégrée à d'autres outils tels que les messageries instantanées ou la classe virtuelle ?

La classe virtuelle est également utilisée par une majorité de répondants (35 votes, soit 53%). Cet outil, si l'on en juge par la floraison de solutions proposées par différents éditeurs réalise une percée remarquable dans le monde de la formation à distance. Cela se traduit donc également dans la pratique des tuteurs à distance. Utilisée comme complément à un LMS ou même comme seul canal de la formation, la classe virtuelle présente l'avantage de se rapprocher le plus des pratiques des formateurs et des enseignants en face à face. Il serait toutefois regrettable de réduire la classe virtuelle à sa fonction de diffusion d'exposés magistraux tant les fonctions qui la composent permettent des interactions riches entre les participants. Il est probable que les usages de la classe virtuelle vont continuer à se développer et qu'elle deviendra un incontournable sinon la référence en matière d'interventions synchrones. A noter aussi, qu'elle peut être utilisée comme support de création de ressources pour un usage asynchrone.

Un quatrième groupe d'outils utilisés par une minorité forte de répondants : le wiki, le blogue et les réseaux sociaux.

Le wiki, fréquemment disponible dans les LMS, est un outil collaboratif puissant. Le fait qu'il recueille 27 votes, soit 41% des répondants et se positionne en tête de ce troisième groupe constitue une demi-surprise. Il semble que le recours de plus en plus fréquent à des activités collaboratives au sein des parcours de FOAD encourage son utilisation.

Le blogue recueille 24 votes, soit 36% des répondants. Support de publication de travaux d'apprenants que le tuteur peut commenter, journal de formation des apprenants, journal des interventions des tuteurs, espace d'information sur la formation, ses usages pédagogiques sont nombreux. Nécessitant une expression écrite élaborée puisque rendue publique, le blogue, malgré son ancienneté se révèle un outil utile aux tuteurs à distance.


Les réseaux sociaux en rassemblant le même nombre de votes que le blogue montrent que les supports d'interventions tutorales se diversifient. D'un usage courant chez de nombreux apprenants, notamment les plus jeunes, il semble que de plus en plus de tuteurs soient attentifs à les rejoindre dans leurs habitudes communicationnelles. Il est fort probable que leurs usages par les tuteurs s'amplifient dans les prochains temps. Cela pose néanmoins la difficulté du traçage des interventions tutorales effectuées sur les réseaux sociaux dans la mesure où ils sont presque toujours extérieurs aux LMS. Un autre frein lié au mélange des interlocuteurs des tuteurs (leurs contacts professionnels, personnels et leurs apprenants) devrait être progressivement surmonté par l'adoption par les tuteurs de plusieurs comptes distincts.

Un cinquième groupe d'outils utilisés par une minorité de répondants : Twitter, Baladodiffusion, Signets sociaux, Mondes virtuels 3D.

Twitter qui contraint ses usagers à la concision rassemble 12 votes, soit 18% des répondants. Ceci reste modeste au regard des usages pédagogiques qui sont de mieux en mieux repérés pour cet outil.

La baladodiffusion qui est plus adaptée pour certaines formations (les langues par exemple) recueille 11 votes soit 16% des répondants.

Les signets qui sont bien utiles pour réaliser des veilles collaboratives recueillent 10 votes, soit 15% des répondants.

Les mondes virtuels 3D recueillent les votes de tuteurs pionniers (4, soit 6%).


Quelques comparaisons avec les résultats du sondage "êtes-vous des étudiants 2.0 ?"

Les outils retenus par l'enquête de la Téluq et notre sondage n'étaient pas tout à fait les mêmes. Pour ceux qui étaient communs, il apparait que la classe virtuelle, le blogue, Twitter, les signets sociaux, la baladodiffusion, les mondes virtuels 3D sont utilisés par une proportion semblable des étudiants de la Téluq et des tuteurs à distance qui ont répondu à notre sondage. Cette convergence est intéressante mais pas aussi surprenante que cela dans la mesure où apprenants et tuteurs à distance se retrouvent dans les dispositifs de formation et utilisent ensemble les outils de communication qui y sont présents.

Plus étonnant, l'écart important de l'utilisation des réseaux sociaux. Si plus de 70% des étudiants de la Téluq les utilisent, seuls 36%, soit moitié moins, des tuteurs ayant répondu à notre sondage y ont recours pour leurs interventions tutorales. Plusieurs facteurs sont peut-être en cause. D'une part, les apprenants de la Téluq sont peut-être plus jeunes que les tuteurs à distance de notre sondage. D'autre part, les étudiants de la Téluq sont très largement Québécois alors que les répondants de notre sondage exercent majoritairement en France, en Europe et en Afrique. Cette différence géographique traduit peut-être une plus grande popularité des réseaux sociaux outre Atlantique.
Enfin, les usages pédagogiques à des fins tutorales des réseaux sociaux ne sont certainement pas encore assez bien identifiés.

Dans l'attente de vos propres commentaires.

mardi 15 février 2011

Sondage : quels outils de communication utilisent les tuteurs à distance


Il y a quelques jours, je faisais écho aux résultats d'une enquête menée à la Téluq intitulée "êtes vous un étudiant 2.0".

La même question pourrait être posée aux tuteurs à distance. Plus modestement, je vous invite aujourd'hui à participer à un petit sondage sur vos utilisations des outils de communication dans le cadre de vos interventions tutorales à destination des apprenants à distance.







Les 14 médias sélectionnés sont les suivants :

  1. mail
  2. téléphone
  3. forum
  4. chat
  5. skype, MSN
  6. Classe virtuelle
  7. Réseaux sociaux (Facebook, Viadeo...)
  8. Twitter
  9. Blogue
  10. Wiki
  11. Signets sociaux (Delicious, Diigo...)
  12. Site de partage de vidéos
  13. Baladodiffusion
  14. Monde virtuel 3D
Nous ne sondons pas ici la fréquence de l'utilisation de ces médias, ni leurs usages, mais simplement le fait que vous y ayez recours, même occasionnellement, ou non dans le cadre de vos interventions tutorales.

Les résultats seront présentés et commentés ici même.

Merci pour votre participation !

Accès au sondage


jeudi 10 février 2011

Permettre aux apprenants à distance d’exercer leur autonomie. Par Jacques Rodet


Permettre aux apprenants à distance d’exercer leur autonomie est une des tâches transversale du tuteur à distance. Moins que tout autre, l’autonomie ne se décrète ni se convoque. Il y a d’ailleurs quelques abus à parler d’autonomie de manière générale puisque l’autonomie ne s’exerce que dans l’action et que celle-ci est toujours particulière. Accompagner les apprenants à distance pour qu’ils soient en mesure d’exercer de plus en plus largement leur autonomie consiste donc pour le tuteur à distance à, dans un premier temps, repérer les actions pour lesquelles les apprenants ont intérêt à être autonomes.

De la planification de son apprentissage à la sélection des stratégies cognitives utilisées en passant par la détermination des ressources à solliciter, les tâches sur lesquelles les apprenants doivent exercer leur autonomie sont variées. Le tuteur à distance intervient alors de manière simultanée sur plusieurs plans : méthodologique, motivationnel et métacognitif. Développer l’apprendre à apprendre chez les apprenants, les amener à identifier les éléments qui les motivent à s’engager et à poursuivre leur apprentissage, susciter des pratiques métacognitives telles la tenue d’une journal de formation sont quelques-unes des pratiques tutorales à privilégier pour faciliter la prise en main de leur apprentissage par les apprenants à distance.

A noter, la récente parution d’un livre signé par Brigitte Albero et Nicole Poteaux, « Enjeux et dilemmes de l’autonomie » dont je reproduis ci-dessous la présentation.

En quelques années, l'idée philosophique et politique d'autonomie s'est imposée en principe majeur dans le monde du travail et de la formation. De mode existentiel de rapport au monde et de gouvernement de la cité, elle est devenue simple item dans les référentiels de compétences professionnelles, condition d’accès à l’emploi et critère de gestion des ressources humaines.

Cet ouvrage présente l’analyse d’une expérience d’autoformation des étudiants à l’université qui a placé l’autonomie au centre de son projet sans pour autant la réduire à une prescription normative ni à un outil de management. Exceptionnel par son ampleur et sa durée, le dispositif des Centres de Ressources en Langues progressivement mis en place à l’université Louis Pasteur de Strasbourg, est en effet le premier et le seul jusqu’ici à avoir offert aux étudiants, pendant plus de quinze ans et à grande échelle, la possibilité d’apprendre les langues étrangères par une démarche individualisée d’autonomisation personnelle.

Sept chercheurs ont analysé de divers points de vue, la genèse du dispositif, sa structure et son fonctionnement, ses usages par les acteurs sur le terrain et son évolution dans le temps. Les résultats de leurs analyses dépassent largement le propos initial. Ils ne décrivent pas seulement les voies possibles, les exigences et les conditions de réussite d’une véritable formation à l’étude autonome. Ils montrent le rôle déterminant des dimensions personnelles – cognitives, socio-affectives, motivationnelles - dans les différentes réponses, individuelles et collectives, aux sollicitations des technologies et des dispositifs. Ils révèlent aussi les enjeux et les dilemmes que soulève la mise en œuvre du principe d’autonomie dans les institutions hiérarchiques organisées autour d’autres valeurs. Ils apportent enfin a contrario une explication au malaise et aux tensions sociales suscitées par la prescription d’autonomie quand, prenant la forme pathogène d’injonctions paradoxales, elle interdit aux individus toute possibilité de l’exercer.

Langue français
ISBN-10 2-7351-1305-1
ISBN-13 978-2-7351-1305-7
ISSN 2110-1957
Année de publication octobre 2010

Illustration : Michal Batori, Piano-Folies Enghien-les-Bains? 2006.

lundi 7 février 2011

Quelques conseils aux apprenants à distance


L'équipe pédagogique du CNAM formulent, dans ces deux vidéos, un certain nombre de conseils aux apprenants nommés "auditeurs". Plei@d est la plateforme utilisée par le CNAM.



mardi 1 février 2011

Parution du livre "Le tutorat en formation à distance"


J'ai le plaisir de vous annoncer la publication du livre collectif Le tutorat en formation à distance pour lequel j'ai écrit un chapitre (8. Formes et modalités de l’aide apportée par le tuteur). Rassemblant de nombreux auteurs connus pour leurs publications sur le tutorat à distance, cet ouvrage marquera une étape importante dans la présentation et la compréhension de cette modalité pédagogique incontournable en formation à distance. Je reproduis ci-dessous la présentation de ce livre.

PRESENTATION

Cet ouvrage porte sur la formation à distance en abordant toutefois cette notion à travers un aspect particulier qui est celui du tutorat. À ce niveau, il comble une lacune car, alors que les spécialistes s'accordent pour considérer qu'il s'agit d'un aspect essentiel d'un dispositif de formation à distance, relativement peu de publications, et aucun ouvrage en langue française, traite spécifiquement du sujet.


Même s'il concerne un champ qui pourrait paraître pointu, cet ouvrage ne s'adresse pas uniquement à un public de spécialistes. Au contraire, il est conçu pour engager le lecteur dans une découverte progressive des principales problématiques qui traversent le domaine à travers trois parties qui devraient permettre à chacun de se forger une vision cohérente des méthodologies, des techniques et des voies de recherche qui caractérisent aujourd'hui le tutorat en formation à distance.

Pour rencontrer les préoccupations d'un lectorat diversifié, l'ouvrage offre des itinéraires de lecture multiples en proposant, aux lecteurs moins avertis, une découverte progressive des notions-clés et, aux chercheurs déjà familiers, des orientations pour découvrir les recherches les plus récentes dans le domaine.

Le tutorat en formation à distance
Christian Depover, Bruno De Lievre, Daniel Peraya, Jean-Jacques Quintin, Alain Jaillet (sous la direction de)
Préface : Georges-Louis Baron
Collection : Perspectives en éducation et formation


SOMMAIRE

Préface
Georges-Louis BARON

Introduction

PREMIÈRE PARTIE
LE CADRE CONCEPTUEL

Présentation : Christian DEPOVER, Jean-Jacques QUINTIN

Chapitre 1
Tutorat et modèles de formation à distance
Christian DEPOVER, Jean-Jacques QUINTIN

Chapitre 2
Les modalités et les formes de l’apprentissage à distance
Christian DEPOVER, Jean-Jacques QUINTIN

Chapitre 3
Le tutorat et sa mise en oeuvre
Christian DEPOVER, Jean-Jacques QUINTIN

DEUXIÈME PARTIE
LE CADRE DE RECHERCHE

Présentation : Christian DEPOVER, Jean-Jacques QUINTIN, Bruno DELIÈVRE

Chapitre 4
L’efficacité des modalités d’intervention tutorale et leurs effets sur le climat socio-relationnel des groupes restreints
Jean-Jacques QUINTIN

Chapitre 5
L’usage des outils d’aide à l’apprentissage et au tutorat
Bruno DELIÈVRE, Gaëtan TEMPERMAN

Chapitre 6
La perception du tutorat par les acteurs de la formation à distance
Sandrine DECAMPS, Christian DEPOVER

TROISIÈME PARTIE
LE CADRE APPLICATIF

Présentation : Daniel PERAYA

Chapitre 7
Tuteur à distance : une fonction, un métier, une identité ?
Viviane GLIKMAN

Chapitre 8
Formes et modalités de l’aide apportée par le tuteur
Jacques RODET

Chapitre 9
Pour une conception intégrée du tutorat de groupe
Pierre DILLENBOURG

Chapitre 10
Les outils logiciels permettant d’encadrer et de soutenir le travail du tuteur
Viviane GUÉRAUD, Anne LEJEUNE, Jean-Michel ADAM

Chapitre 11
Spécificités du tutorat en langues
François MANGENOT

Chapitre 12
Modèle d’appropriation de la fonction tutorale en ligne
Richard HOTTE

Conclusion et perspectives
Christian DEPOVER, Bruno DELIÈVRE, Jean-Jacques QUINTIN

Bibliographie
Liste des contributeurs
Index
Table des matières