mercredi 6 juillet 2011

Des lectures pour l'été. Proposées par Jacques Rodet

Bonjour,

Les vacances se profilent et avec elles celui du temps et du rythme davantage choisis. Période propice à la lecture plus lente et plus longue que celle des tweets et autres posts. Pour vous aider à faire votre choix, j'attire votre attention sur ces quatre livres parus durant le premier semestre 2011.


Le tutorat en formation à distance
Christian Depover, Bruno De Lievre, Daniel Peraya, Jean-Jacques Quintin, Alain J
aillet
Préface : Georges-Louis Baron
Collection : Perspectives en éducation et formation
Editeur : De Boeck

Le commander

Cet ouvrage porte sur la formation à distance en abordant toutefois cette notion à travers un aspect particulier qui est celui du tutorat. À ce niveau, il comble une lacune car, alors que les spécialistes s'accordent pour considérer qu'il s'agit d'un aspect essentiel d'un dispositif de formation à distance, relativement peu de publications, et aucun ouvrage en langue française, traite spécifiquement du sujet.

Même s'il concerne un champ qui pourrait paraître pointu, cet ouvrage ne s'adresse pas uniquement à un public de spécialistes. Au contraire, il est conçu pour engager le lecteur dans une découverte progressive des principales problématiques qui traversent le domaine à travers trois parties qui devraient permettre à chacun de se forger une vision cohérente des méthodologies, des techniques et des voies de recherche qui caractérisent aujourd'hui le tutorat en formation à distance.

Pour rencontrer les préoccupations d'un lectorat diversifié, l'ouvrage offre des itinéraires de lecture multiples en proposant, aux lecteurs moins avertis, une découverte progressive des notions-clés et, aux chercheurs déjà familiers, des orientations pour découvrir les recherches les plus récentes dans le domaine.

Accessoirement, je suis l'auteur du chapitre 8 "Formes et modalités de l’aide apportée par le tuteur".


Le tutorat dans les dispositifs de formation à distance.
Effets des modalités proactives et réactives du tutorat

Bruno De Lièvre
Editions universitaires européennes
Le commander

Cet ouvrage traite du tutorat dans un dispositif de formation à distance. Plus spécifiquement, nous nous pencherons sur différentes modalités de prise en charge du tutorat pour en déterminer les effets auprès des apprenants. Dans le cadre de la formation à distance, le tuteur est considéré comme un des éléments-clés de l'efficacité du dispositif. Nous étudierons 2 modalités d'intervention du tuteur : une modalité où le tuteur réagit aux sollicitations de l'apprenant, le tutorat réactif, et une modalité où le tuteur intervient de sa propre initiative dans le processus d'apprentissage de l'apprenant, appelée tutorat proactif. Ces modalités ont un impact sur le coût du tutorat: appeler un tuteur humain qui doit répondre rapidement, souvent et fréquemment est-elle une solution à recommander aux concepteurs d'environnements d'apprentissage à distance? Nous pensons que l'intégration d'outils d'aide au dispositif de formation peut être un moyen approprié pour prendre en charge une partie du support dont l'apprenant a besoin. La question qui se pose ici est celle de la complémentarité entre l'aide procurée par des outils intégrés au dispositif et celle que peut fournir un tuteur humain.


Interagir et apprendre en ligne
Ouvrage collectif dirigé par Elke Nissen, Françoise Poyet, Thierry Soubrié.
Ellu
g. Collection DIDASKEIN
Le commander

Au fondement de cet ouvrage, un constat partagé : l'interaction humaine joue un rôle central dans les dispositifs d'apprentissage en ligne, qu'ils soient entièrement à distance ou hybrides. Cette interaction est ici présentée et analysée sous différents éclairages : le focus est mis sur l'apprenant et sa (co-)construction de connaissances, sur le tutorat (par un tuteur ou bien par un pair) et sur des questions éme
rgentes. « Émergentes » parce qu'elles sont liées à des types de dispositifs en plein essor, ou bien parce qu'elles portent un regard nouveau sur des modes d'interaction déjà bien établis. L'éclairage vient de champs disciplinaires divers, apportant des cadres méthodologiques variés, qui se complètent (sciences de l'éducation, sciences du langage, technologies éducatives, didactique des langues).


Pour une organisation pratique du tutorat dans le système LMD en Afrique - Plan de formation et d'autoformation du tuteur
Abou Fofana
Editeur : Publibook/Société écrivains
Collection : Sciences Humaines et Sociales
Le commander

Enseigner autrement, c'est l'un des défis majeurs de la Réforme LMD. Pour favoriser la réussite du plus grand nombre d'étudiants, il faut des techniques nouvelles d'enseignement/apprentissage. Le tutorat de conseil mais également le tutorat d'étude peut contribuer à cela. Cet ouvrage, après une analyse des pratiques tutorales en Europe, en Amérique du nord et en Afrique, montre de façon détaillée comment une institution universitaire peut élaborer, mettre en place puis évaluer un projet tutorat. Tout en expliquant comment mener à bien le recrutement et la formation des tuteurs, il permet aussi à l'étudiant qui veut devenir tuteur, de connaître les qualités d'un bon tuteur, de savoir ce qu'on attend de lui et de se préparer à l'exercice de cette activité. Qu'il soit en présentiel ou en ligne, le tutorat tel que présenté dans cet ouvrage est une formule pédagogique qui apporte un plus à la façon classique d'enseigner et d'apprendre.



Comme chaque année, le Blog de t@d va faire une pause estivale de quelques semaines.
Vous le retrouverez dans une nouvelle présentation fin août-début septembre.
Je souhaite à chacune et chacun des vacances agréables et reposantes.

Jacques Rodet

lundi 4 juillet 2011

Le blues du tuteur par Esther Delisle



L’exercice de n’importe quelle profession comporte des hauts et des bas. Il est bien connu que c’est durant la traversée des « bas » que l’on éprouve un certain vague à l’âme. Les tuteurs ne font pas exception à la règle. Vous pouvez déjà remplir les pointillés à votre guise.
  • Ah! si seulement.......................... (la profession était mieux reconnue par les autorités, par exemple.)
  • Il faudrait bien que.......................... (on balise l’exercice du métier de tuteur)
  • Pourquoi faut-il que.......................... (un si grand nombre d’apprenants remettent leurs travaux à la dernière minute?)
Le but de cette chronique est d’offrir une tribune où les tuteurs pourront exprimer, avec humour et sérieux, les frustrations grandes et petites inhérentes à leur travail. Nous travaillons pour la plupart de manière, isolée, chez soi avec peu de possibilité d’échanger avec des confrères/consœurs. Pourquoi ne pas briser l’isolement en s’adressant à tous ceux qui fréquentent ce blog ? L’aventure pourrait être fructueuse, qui sait ? Cet espace vous appartient.
La forme que prendront les contributions des tuteurs à cette rubrique (lettre, commentaire, capsules etc.…) importe peu. Elles devront comporter de 1500 à 3500 caractères. Le rythme de parution suggéré est bimensuel. Selon la fréquence et le nombre des textes reçus, ce chiffre pourra être revu à la hausse ou à la baisse. Vos propositions sont à faire parvenir par mail.

J’inaugure la rubrique Le blues du tuteur en relatant trois anecdotes qui s’échelonnent sur quelques années et ne concernent que la relation entre le tuteur et l’apprenant. Il va de soi que bien d’autres thèmes demeurent possibles.

La complaisance ou la vie

Je dessers, dans mes fonctions de tutrice, une clientèle carcérale. Il y a plusieurs années, un apprenant incarcéré demande à me parler. Je réponds rapidement à sa demande et, après avoir appliqué un protocole compliqué, je le rejoins dans sa prison. Les salutations d’usage dites, l’apprenant embarque dans un discours-fleuve sur la raison de son incarcération : il a commis un meurtre. J’essaie de l’interrompre pour lui dire que cela ne me regarde pas et que je désire simplement l’aider dans son apprentissage de la matière du cours. Peine perdue. Il ne va pas renoncer si facilement à son auditoire captif (moi!) À travers le flot de paroles, je retiens très bien les propos suivants : « On croit que c’est difficile, mais c’est facile de tuer quelqu’un, même si ce n’est pas notre intention. Les choses se passent si vite. Un geste de trop, et oh…l’autre est mort. » Une image mentale apparaît instantanément dans mon esprit aux aguets : A+, voilà le résultat final que vaudront à cet apprenant les travaux qu’il réalisera dans le cours. Mieux : mes rétroactions aux dits travaux se liront comme une hagiographie de l’apprenant. Foin des grands principes du tutorat ! Je tiens trop à la vie. Si je suis trucidée, personne ne viendra déposer une gerbe sur la tombe du tuteur inconnu, si un tel monument existe. L’apprenant emprisonné continue de parler et il m’explique qu’il sait très bien écouter avec empathie les gens qui lui racontent leurs problèmes. Je n’en doute pas un seul instant comme je ne crois pas sérieusement que ma vie serait en péril si j’évaluais normalement ses travaux. Mais qui sait ? Je juge plus sage de ne pas prendre de chance.

C’est le premier pas qui coûte

Une étudiante désire me parler car, explique-t-elle dans son courriel, elle ne comprend pas du tout les travaux qu’elle doit réaliser dans le cours dont je suis la tutrice. N’écoutant que ma conscience professionnelle, qui ne me laisse jamais tranquille, j’acquiesce promptement à sa demande. Au téléphone, l’étudiante apporte une précision capitale dans la description des difficultés qu’elle éprouve dans le cours : « J’ai feuilleté le premier chapitre du livre et je ne comprends pas ce que je dois faire.» Je lui demande alors si elle a consulté le Guide d’étude du cours qui décrit en détail les travaux à réaliser, leur pondération etc.…La réponse tombe, aussi ingénue que laconique : « Non. »

Je saisis prestement l’occasion de guider l’apprenante dans ses premiers pas vers l’autonomie, mission chère au cœur du tuteur, en lui recommandant de consulter le Guide d’étude et de communiquer avec moi ensuite s’il y a des points à éclaircir. C’est le premier pas qui coûte.

Il y a une solution à tout problème

Un apprenant qui exerce une profession bien établie n’obtient pas la note de passage pour le premier travail du cours. Choc et horreur! Il me fait part par courriel de sa déception et se plaint amèrement de la sévérité de mon évaluation. En guise de réponse, j’affirme comprendre son dépit, Puis, je reprends et commente point par point la rétroaction de ce travail, ce qui n’est guère long, puisque la moitié des éléments constitutifs exigés dans ce travail sont… absents. J’explique à nouveau à l’apprenant les forces et les faiblesses des quelques éléments présents dans son travail. Il paraît convaincu par ma démonstration puisqu’il ne répète pas sa critique de ma trop grande sévérité. Il a cependant trouvé une solution. L’institution d’enseignement où il est inscrit, la Téluq, devrait offrir deux cheminements distincts à deux clientèles différentes. En clair : les apprenants qui exercent une profession et étudient à temps partiel devraient avoir le droit de réaliser les travaux comme bon leur semble; seul les apprenants qui ne sont qu’apprenants ou qui n’exercent pas une profession à temps plein devraient être astreints à appliquer scrupuleusement les consignes de réalisation des travaux des cours auxquels ils sont inscrits. J’ai suggéré à l’apprenant déçu de formuler sa suggestion aux plus hautes autorités de la Téluq tout en lui laissant peu d’espoir sur son adoption par les mêmes autorités…

Le tutorat permet des relations variées et complexes, parfois tumultueuses, avec les apprenants qui forment une clientèle bien plus diversifiée que celle des établissements d’enseignement traditionnels. Les trois anecdotes précédentes illustrent un principe de base général : ne jamais perdre contenance, ou, pour employer une expression plus moderne, toujours rester « cool. »

vendredi 1 juillet 2011

Apprentissages plus ou moins formels ! Episode 2 : des pratiques dans les entreprises. Par Jean Vanderspelden

Apprentissages plus ou moins formels ! Episode 2 : des pratiques dans les entreprises

ou la rencontre durable de plus en plus improbable entre l’apprenant avec les formateurs, et donc, vers des responsabilités nouvelles à partager…

Les autres épisodes : L’apprentissage informel vu du côté : de l’Europe (épisode 1, déjà paru en mai 2011) et (sous réserve de confirmation), des organismes de formation et de l’apprenant lui-même (épisodes 3 & 4, à venir fin 2011).




Une évolution relativement récente, même si !

Depuis les lois de 1971, dans un contexte économique tendu lié à une modernisation constante des modes de production des biens et des services, et à une interdépendance généralisée et numérisée, une bascule s’est progressivement opérée dans notre secteur. On est passé d’une logique instituée de formation professionnelle, vers une logique de plus en plus personnelle dite de professionnalisation (1). L’aptitude et la responsabilité d’entretenir «son employabilité» sont aujourd’hui clairement partagées entre l’entreprise et le salarié. Pour cela, en fonction de la taille, la nature et le secteur des entreprises, plusieurs stratégies peuvent être observées, dont une portant explicitement sur la prise en compte et la valorisation des apprentissages informels exercés dans l’espace-temps de travail.

Les grandes entreprises se sont saisies en premier de cette question. Elles ont considéré cette tendance comme un axe innovant de régulation potentielle des organisations devenues de plus en plus complexes. On demande au travailleur, à la fois de s’inscrire dans la ligne managériale collective, canalisant le champ d’actions possibles et, en même temps, de faire preuve d’initiative individuelle dans le savoir-agir, pour être un professionnel durablement compétent. L’une des manières de réduire cette tension porterait sur la capacité de chacun des travailleurs, y compris les travailleurs du savoir, à maintenir son efficacité, en développant des modes diversifiés d’apprentissage essentiellement informels. Ce sont les savoirs acquis sur son poste, ou en situation de travail agissant en production, en imprégnation, en interaction, en régulation, en veille ou autre. Dans cette perspective, l’apprentissage informel devient un gisement de développement de compétences, à l’initiative et à la disposition de chacun d’entre-nous. On serait ainsi mieux armé pour faire face aux résolutions de problèmes, à la prise de décision et à la créativité permanente souhaitée, attendue ou exigée, dans notre bulle professionnelle. Il s’agit de profiter, en continu, de toute situation pour se former, et ainsi, anticiper les ruptures de production ou dysfonctionnements possibles dans son activité, celles de ses collègues ou ses partenaires, et aussi, faire preuve de créativité. Apprendre et travailler ou travailler et apprendre, ensemble (2), tel serait le nouveau challenge qui, on le pressent bien, ne concerne aujourd’hui qu’une minorité de personnes (3) et qui, en même temps, à toujours exister entre compagnons, par exemple.

Des contradictions et des opportunités possibles !

D’une occasion naturelle d’apprentissage permanent, le risque ici pourrait être de donner une nouvelle responsabilité individuelle, soit trop forte ou pas assez accompagnée, soit même en contradiction avec le mode de management de l’entreprise. La reconnaissance des savoirs, liée aux apprentissages informels, ne peut s’inscrire efficacement dans des organisations souples qui favorisent une culture et des pratiques de collaboration, terrain fertile à un apprentissage transversal et collectif. L’autre dérive possible serait de considérer l’espace des apprentissages informels, comme un substitut à la faiblesse de pilotage des projets ou à la substitution d’autres actions de professionnalisation, dont la formation «traditionnelle», comme le fameux «stage», modalité toujours dominante. Le cabinet «Interface» (4), l’un des témoins de la journée organisée le 06 avril 2011 par la revue internationale «Savoir», a repéré, non pas des catégories d’apprentissages informels, mais plutôt des types de situations informelles où des apprentissages personnels pouvaient naître et se déployer. Ces situations propices aux quatre apprentissages informels seraient les suivants : ceux dits d’ajustement où le travailleur(euse) acquiert les compétences juste nécessaires pour être à l’aise sur son poste de travail ; dits de dépassement où l’employé(e) rebondit sur cette situation pour acquérir de nouvelles connaissances ou compétences ; dits de signature personnelle où la personne apporte, par cet apprentissage nouveau, une touche sur le produit ou le service, sous forme d’innovation)et enfin, dits déviants où le salarié(e) transgresse le protocole établi pour faciliter une intervention favorable à la production ou à la relation client, par exemple.

L’impact du numérique

L’essor des technologies numériques est l’une des raisons majeures de la démultiplication des situations professionnelles propices aux apprentissages informels. En conséquence, dans notre société digitale, la question même de l’intérêt de la distinction entre formel et informel peut se poser (5). D’abord, l’effet Internet nous permet d’avoir accès immédiat à une masse d’informations et de contacts, porteurs de rebond et de sérendipité, favorables aux apprentissages instantanés. Il suffit de disposer d’un poste connecté. L’explosion des outils et des pratiques Web 2.0 (6) place chacun d’entre-nous comme un émetteur éventuel de contenus, plus ou moins intéressants, selon notre e-réputation établie, en partie, par nos pairs. Cela démultiplie les occasions d’échanges et de collaborations possibles, sur le lieu de travail, ou non, sur le temps de travail ou non, sur le sujet de travail ou non, selon les conditions catalysant les échanges (7) porteurs d’innovation ! Dans ce monde digital, les frontières s‘estompent ; celles qui nous empêchent et celles qui nous protègent, celles aussi qui délimitent nos sphères personnelles.

Eclairer et valoriser l’informel

Dans cette dynamique de l’entreprise apprenante, des questions organisa-tionnelles, juridiques et éthiques apparaissent. Avec ce type d’approche horizontale d’entretien et de renouvellement des savoirs liés aux tâches, chaque acteur est, en quelque sorte, tuteur de sa propre communauté de travail, elle-même tutorante. La confiance entre collègues, et le partage des valeurs communes sur le travail et l’apprentissage, semblent constituer un socle nécessaire de reconnaissance et de régulation de ces nouveaux e-apprentissages informels. Pour cela, les démarches liées à la VAE et aux Portfolios constituent indéniablement des pistes intéressantes.

Notes

(1) Voir vidéo datée de mai 2009 «L'émergence de la notion de professionnalisation» de Jean-Claude Quentin & René Bagorski sur l’Université Ouverte des Compétences – www.leclub.org

(2) Voir la vidéo en ligne (2009) concernant la «causerie» entre C. Batier et A. Ferro intitulée «Apprendre & travailler ensemble» : http://www.dailymotion.com/video/xbm5c0_causerie-spiral-apprendre-et-travai_school

(3) A l’évidence, tous les postes de travail ne se prêtent pas, de la même manière, aux opportunités d’apprentissage informel, même si ! Par ailleurs, une étude (menée par GfK en 2010) estimait qu’un salarié sur deux disposait d’un email professionnel dans les PME françaises de moins de 250 salariés.

(4) http://www.groupe-interface.fr/

(5) Voir article de Florence Meichel «Apprenance en réseau, entre formel et informel» sur le site http://www.entreprisecollaborative.com/index.php/fr/articles/163-apprendre-en-reseau-entre-formel-et-informel

(6) Voir les sites http://www.servicesweb20.com ou http://www.deuxzero.com

(7) On peut noter la contradiction d’une stratégie de rémunération individuelle au mérite, dans des équipes e-projets, de plus en plus nombreuses, dont la réussite collective repose sur la qualité des échanges de confiance continue entre pairs.

Illustration : tirée de l’album «Jugar con ma Luna» par Astroturismlo – Eventos, via Facebook